Un petit moment de détente[Libre]

Hugel, capitale d'Aelys, grande ville où l'apparence se doit d'être parfaite, à l'image de la race qui habitait à l'origine cette ville : les anges. C'est donc dans cette logique que la ville s'était développée, en jeter le plus possible était le principal crédo de développement de la ville. Bien évidemment tout n'était pas parfait dans cette citée, car si elle était en majorité constituée de personne riches et appartenant a la haute bourgeoisie, une population beaucoup plus pauvre s'était installée en ville car généralement l'un attire l'autre. La capitale avait donc changée de devise et s'était attribuée le titre de "la ville la plus accueillante de tout Aelys", bien évidemment rien n'était vrai dans cette phrase mais puisque elle en donnait l'apparence tout allait bien.

La ville était remplie, pas moyen de faire un pas dans la rue sans percuter quelqu'un, et pas une personne pour s'excuser, c'était comme ça à Hugel. Pas de temps pour consacrer a l'autre, encore plus si c'était une personne appartenant au "petit peuple" car il ne fallait surtout pas mélanger les classes sociales et encore moins les races. En effet ici vous ne verrez jamais un Ange avec un Sylure, ou encore un Kaïjhit avec un Wölth, on ne mélange pas la pureté avec la souillure et les maladies que pouvaient apporter ces "êtres inférieurs". Tout était question de réputation et d'apparence extérieure ici. Si jamais vous osiez vous adresser à quelqu'un qui est considéré comme supérieur, vous pouvez vous attendre à vous retrouver torturé a mort ou bien assassiné dans votre lit sans même que vous ne le remarquiez.

Il sonnait midi à la grande horloge, éternel monument rappelant la présence des anges dans cette région, l'heure de pointe venait de sonner et tout les habitants allaient sortir de leur travail pour venir se restaurer et se détendre un peu. Il faisait assez chaud dans cette région. Ils n'ont jamais subit de grande sécheresse par le passé, ni d'incendies naturels, mais on devait approcher les trente degrés au zénith, comme en ce moment, bien qu'un vent frais venait rafraichir tout ça. C'est à cette heure çi qu'une personne encapuchonnée arriva dans la ville, sûrement un étranger qui venait visiter la magnifique capitale.

L'homme avançait lentement dans la rue principale, remarqué par tout le monde, car il fallait avouer qu'ici, où tout était luxe et élégance, une personne aussi mal habillée que lui ne passait pas vraiment inaperçu. Il n'était pas vraiment de très grande taille, une taille d'homme moyen. On ne pouvait absolument pas se faire une idée de sa carrure car un grand manteau cachait entièrement son corps jusqu'aux genoux. Il était bien étrange ce bonhomme d'autant se couvrir par une chaleur pareille, mais bon on n'y prêta pas plus attention que ça, bien trop attentionné à ses propres affaires personnelles plutôt que de s'occuper du moindre mendiant qui se présentait dans la ville.

L'homme se dirigea vers une terasse de restaurant et s'assit à une table. Étant dans un lieu public il était normal qu'il se débarasse de cette capuche et de ce manteau bien trop encombrant. Il s'exécuta donc et l'on put enfin voir entierement l'homme qui était en dessous. Il n'était vraiment pas impréssionant, a peine plus musclée qu'un travailleur normal. Il possédait des cheveux noirs assez long qui descendaient facilement jusqu'au milieu du dos. Ses yeux étaient jaunes, dont on ne pouvait pas éviter la comparaison avec des pièces d'or. Un visage tout à fait charmant qui pourrait vous mettre en confiance si seulement son air n'avait pas l'air aussi détaché, aussi éloigné de la population.

Cette personne était connue dans toute la capitale. Il se prénommait Karel et était le fils d'une famille de la bourgeoisie de la ville. S'il était connu ce n'était pas seulement à cause de ses origine, mais plutôt a cause de la salle a faire qui était lié a sa famille. En effet ils avaient été tous massacrés un soir par une bande de voleurs qui se sont étrangement suicidés après le passage a l'acte. Le seule survivant de ce massacre était le jeune Karel, qu'ont sentait profondément choqué a vie par ces évènements, ce qui était normal me direz vous. Un serveur s'approcha de lui et lui demanda sa commande, car après tout, famille morte ou pas, il restait un membre de la noblesse et on ne faisait pas attendre ces gens là. C'est avec un ton poli mais sans plus qu'il répondit au serveur.

Je prendrait un plat du jour.

Pas un "s'il vous plait" ni de "merci", non il était vraiment détaché du reste du monde, comme si tout ce qui se passait autour de lui n'avait aucune importance à ses yeux. Il resta là, assis à une table, regardant autour de lui, guettant toute personne qui pourrait attirer son attention dans cette rue

Invité

En ce beau jour, alors que les rues de Hugel étaient toutes occupées, une jeune femme, qui était vêtue de la tête aux pieds d'habits noirs, marchait. Elle regardait en face d'elle sans pour autant faire attention aux autres personnes qui étaient au même endroit. En fait, elle n'avait même pas de destination où elle se rendrait particulièrement, elle se baladait, par-ci, par-là, ne cherchant rien, où presque rien. Ce qui l'embêtait, c'était qu'il y avait beaucoup trop de personnes au mètre carré. Elle n'aimait pas beaucoup les endroits trop animés. De plus, le temps était dès plus merveilleux pour se promener en ville, ce qui augmentait le nombre de bourgeois dans les rues... Que de malheur pour la jeune femme qui n'avait pas l'air très sociable qui plus est...

Au bout d'un moment, toujours dans sa marche, regardant d'un air froid les alentours, elle vit un restaurant, au loin... Puis une terrasse et là, des clients... Certes, heureusement, moins de personnes y campaient là-bas, et heureusement d'ailleurs. Alors, Cynthia eut pour premier but d'aller là-bas. Mais, alors qu'elle se dirigeait vers le bâtiment, elle s'arrêta et regarda les personnes qui étaient là-bas. Quatre par quatre, trois par trois, deux par deux et enfin un par un... Enfin, son regard resta sur un jeune homme qui regardait tout ce qu'il se passait dans les alentours... Bizarre. L'air de cet homme lui faisait pensé à une pauvre personne qui s'ennuyait... Mais, était-ce réellement le cas ?! Elle ne le savait point, et puis, ça ne l'interressait guère.

Après, elle se mit alors à regarder s'il y avait une table de libre en ce jour. Mais malheureusement non. En même temps, il fallait s'y attendre, il était dans les alentours de midi, donc beaucoup de personnes occupaient les restaurants, normal... Alors, son regard se posait un peu partout jusqu'à de nouveau se reposer sur l'homme bizarre. Elle se mit ensuite à réfléchir, puis enfin elle s'approcha de la table où le jeune homme se situait. Elle décida enfin de parler alors qu'elle était à côté du jeune homme.

... Excusez-moi mais... Puis-je me joindre à votre table... ?!

Sans même s'en rendre compte, la voix de la jeune femme était d'une neutralité extrême, comme à son habitude, ainsi que son air. De quoi faire peur...

Il avait regardé la rue pendant près d'une dizaine de minutes, sans jamais jeter ne serais-ce qu'un seul regard au batiment qui était a coté de lui, à savoir le restaurant. Tout les autres clients le fixaient avec attention, car après tout, un membre de la noblesse qui venait dejeuner dans un petit etablissement comme celui là. C'était une chose d'autant plus étonnante que la manie des riches de cette ville était justement de montrer leur richesse et de ne jamais se meler a la population. Karel aurait pût être quelqu'un de très populaire, s'il n'était pas constamment repoussant vis a vis des autres personnes.

Puisqu'il regardait la rue, il n'avait pas vue la jeune femme en noir s'approcher de sa table et de venir lui demander quelque chose. Ce devait certainement être une touriste, car il fallait avouer que peut de gens s'approchaient volontairement de lui et encore moins lui parler. Peut être à cause du sabre affuté qu'il tenait constamment a la ceinture, et que personne mis a part lui n'avait le droit de toucher ? C'était fort probable aussi...

Mais revenons a la fille en noir, Karel se mit a la dévisager toujours d'un regard neutre. Elle était completement vétue de noir, et ce de la tête au pied, plutot morbide vous trouvez pas ? Seul sa chevelure venait contraster avec les vetements de la femme, qui eux étaient blonf. Elle avait un visage plutôt agréable à regarder, mais elle avait, elle aussi, ce fameux air détaché de tout qui pouvait entierement empecher quelqu'un de s'approcher de vous. C'est donc avec un regard toujours neutre et ennuyé qu'il lui répondit :

Asseyez vous si ça peut vous faire plaisir. Après tout j'en suis totalement indiferrent ... Mais ne comptez pas sur moi pour vous payer quelconque nourriture.

Oui, car même s'il n'en donnait pas l'impression, il avait reçu une éducation assez stricte sur la façon de parler, et c'était resté comme vous le voyez. Après tout, pour parler a un noble, il fallait un bon language, et comme a la base tout noble ne discute qu'avec d'autres nobles...

Invité

Alors que le jeune homme avait finis de parler, les lèvres de la jeune femme formèrent l'esquisse d'un sourire. Y avait-il quelque chose de drôle dans les paroles du jeune homme ?! Non, pas du tout. C'était juste la manière dont il avait dis ses paroles. Ce ton et cet air neutres et ennuyés... Cynthia avait le même. C'était "amusant"...
La jeune femme posa alors son regard sur le jeune homme tout en prononçant quelques mots de la même façon que lui.

Bien. De toute façon, je n'en attendais pas plus d'une personne comme vous...

Après ces quelques paroles, la jeune femme s'installa à la même table. Puis, elle observa le jeune homme... En fait, elle avait aperçu l'arme tranchante qu'il avait sur lui... Il était alors armé. Peut-être était-il un homme dangereux ?! ... Mais, même si ce serait le cas, Cynthia n'avait pas peur de lui. Oh non... Il pouvait même être psychopathe où je ne sais pas quelle espèce, elle s'en fichait pas mal.
Enfin, après quelques minutes d'observation silencieuse, elle se permit de poser une question... :

Au fait... Dîtes moi... Pourquoi avez-vous un sabre sur vous... ?

Tout en posant cette question, la jeune femme fixa de son regard dès plus inexpressif le jeune homme armé, comme si elle cherchait quelque chose...

Malgré les paroles du jeune homme, dont le but n'était pas de parraitre poli malgré l'air froid qu'il adoptait, mais était bel et bien pour repousser la femme qui était en train de s'immiscer dans son espace personel. Mais rien n'y fit, elle s'était quand même assise en face de lui. De plus celle çi avait l'air de se moquer de lui, un petit sourire avant de s'assoir et de tout de suite le faire disparaitre, ce n'était jamais agréable pour continuer un repas dans la bonne humeur. Tant mieux, ça lui faisait au moins une bonne raison pour ne pas lui adresser la parole. A sa remarque, aucune réponse venant de lui. On allait pas gacher sa salive pour un être inférieur après tout. Mais elle avait eu le droit à un soupir ! Ce devait sûrement être son jour de chance, respirer l'air qui provient d'une personne supérieure.

Il s'était remit a regarder la rue, ignorant totalement la jeune femme qui s'était placé en face de lui. Ah il n'entendait pas la jeune femme, c'était un pur bonheur, c'était comme si elle n'avait jamais existée, l'idéal humain en quelques sortes. Mais ce rêve Idyllique ne dura , malheureusement, que guère de temps. Voila qu'elle revenait a la charge, pour lui poser diverses questions, très personelles, ceci dit en passant. Elle n'allait pas le lacher, donc le seul moyen pour qu'elle puisse le laisser, c'était de répondre à ses questions. Il retourna sa tête en direction de la jeune fille, et la regarda de son air totalement neutre dont il avait le secret.

Si j'en porte un c'est pour me proteger des gens qui essayent de me voler mes biens, car il faut l'avouer, c'est rapidement devenu un passe temps pour eux. Après tout s'attaquer à un être superieur pour tenter de lui voler ses biens est devenue une routine sur les routes. Vous comprenez bien cela, car je doit utiliser un vocabulaire trop riche pour un être inferieur dans votre genre...

Invité

Alors que Cynthia se contentait d'écouter les paroles du jeune homme, elle regarda les alentours, ne remarquant même pas le regard neutre de celui-ci. Intérieurement, elle "souriait", mais comme ça, physiquement, aucun signe joyeux ne se montra. En fait, les dernières paroles du jeune homme étaient amusantes : "Vous comprenez bien cela, car je doit utiliser un vocabulaire trop riche pour un être inferieur dans votre genre...". Il se croyait être supérieur de tout où quoi ?! Il se croyait peut-être aussi pour le roi du monde vus ses paroles ... !
Enfin bref, elle se mit à prononcer quelques mots dès qu'il eut finis.

[ Post pas finis, je continuerai demain, Karel << Désolée de faire encore patienter mais franchement là l'inspi vient pas T_T ]